La peinture n’était pas vernie mais fortement encrassée et maculée d’assises de mouches (de façon aspect spectaculaire!). Elle a été mal conservée à plusieurs niveaux: la griffure animale, les traces de papier journal d’emballage qui opéré un véritable « transfert » sur la couche picturale, l’encrassement, l’humidité qui a provoqué la réaction du pigment laque de garance brune utilisé pour le profil et surtout les cheveux, une déchirure de la toile sur l’épaule ainsi que deux trous avec lacune suite à un choc.
Étapes du décrassage de la couche picturale
Tableau avant-après décrassage puis vernissage protecteur
La plus importante partie du travail a surtout consisté à essayer de faire disparaître physiquement et optiquement les milliers d’assises de mouches. Au moins la moitié avait déteint dans la masse peinte et a nécessité une intervention d’harmonisation des taches noires les plus visibles à l’aide de pigments réversibles sur vernis protecteur réversible.